Quand la bise fut... repartie !
La bise n'aurait plus la cote chez les dames. Plus d'une souhaiterait même que l'on en finit avec cette corvée qu'au fil des ans s'est vue imposer la seule gente féminine : les hommes, entr'eux, ne se contentent-ils pas d'une poignée de mains ? Passe encore que l'on se distribut bisous et poutous aux beaux jours, mais quand reviendra l'époque hiémalle, traditionnellement riche en influenzas, bronchyolites et autres virus peu sympa ? D'autant que la mise au rancard de cette coutume plus surranée que branchée dispenserait ses adeptes de se poser l'éternelle question : deux, trois, où quatre ? Déjà qu'il fallait ôter précipitemment ses bésicles quand à l'horison se pointait un autre binôclard !
que l'on en finît (après un verbe comme souhaiter, il ne pouvait s'agir que du subjonctif, ici à l'imparfait)
s'est vu imposer (ce n'est pas la gent féminine qui impose la corvée, on la lui impose : le participe passé précédant l'infinitif doit pour cette raison rester invariable)
gent
entre eux (pas d'élision possible avec entre, hors certains noms composés)
poignée de main
distribue
hiémale
bronchiolites
peu sympas
mise au rancart
surannée
ou quatre
précipitamment
à l'horizon
binoclard