Vingt ans après

< juin-juillet 2018 (H.-S. 92) >

Qui ne se souvient de l'exhaltante épopée que nous avaient offert les Bleus en 1998 ? De cette opressante épreuve de tirs aux buts contre l'Italie ? De cet invraisemblable doublet, au cours de la demi-finale, venant d'un arrière qui jusque alors n'avait quasi-jamais marqué ? De ces deux coups de boules — licites, ceux-là ! — de l'icônique Zidane, lesquels catapultèrent, en même temps que le cuir au fond des filets, l'équipe de France dans l'éternelle empyrée des footballeurs ? Se pourrait-il que, dans trois semaines et quelques, le miracle se répéta ? que la clé des champs vînt à bout des cadenats posés par les défenses adverses ? Voire ! L'histoire nous rappelle que la Russie nous a déjà valus plus d'une bérésina...

 

exaltante

que nous avaient offerte (l'accord du participe passé doit ici se faire avec le COD antéposé que, mis pour le féminin singulier épopée)

oppressante

tirs au but (ils ne se déroulent d'ailleurs que sur un seul but)

doublé (seule graphie possible dans ce sens-là)

jusqu'alors (le « e » final de jusque s'élide toujours devant une voyelle)

quasi jamais (joint à un adverbe, quasi n'est jamais suivi d'un trait d'union)

coups de boule (pas plus de « s » au complément que dans coups de pied)

iconique (pas d'accent circonflexe, au contraire du nom icône)

éternel (le nom empyrée est du genre masculin)

se répétât (subjonctif imparfait et non passé simple de l'indicatif, comme le « vînt » qui suit : il s'agit moins d'une réalité que d'une supposition)

clé Deschamps (attention au sens !)

cadenas

valu (le nous qui précède n'est que complément d'objet indirect, il n'influe donc pas sur l'accord du participe)

bérézina ou Bérézina