À vous de jouer
Faut-il mettre les voiles ?
Toutes ces embarcations eussent été les bienvenues aux abords du Titanic, si disparates soient-elles. À moins que vous n'ayez décidé de ne pas en fiche une rame aujourd'hui, êtes-vous en mesure de distinguer celles qui usent de voiles de celles qui n'en usent pas ?
A. un boutre
B. une felouque
C. une jonque
D. une nacelle
E. une périssoire
F. une yole
La bouteille... à l'ancre !
Ne cherchez pas dans le texte qui suit une explication plausible au naufrage du Titanic... mais bien plutôt les sept fautes, pas une de moins, qui s'y sont glissées. Ce ne devrait pas être la mer à boire !
Ce vieux loup de mer n'avait pas pour habitude de se noyer dans un verre d'eau : le whisky, et surtout la téquila, lui flattaient le palais ; mais au pis-aller, et pour peu que la pépie s'emmêlât, il ne crachait ni sur la vodka ni sur le curaçao. Quoiqu'il en fût, il préférait de beaucoup le xérès au sherry, le dit breuvage dût-il amplifier les effets du tangage, sinon déclencher les soubresauts du delirium tremens.
Jeu n° 1 : vous ne pourrez hisser les voiles que sur A, B et C ; les autres embarcations se manœuvrent à la pagaie ou à l'aviron.
Jeu n° 2 : 1. pas d'accent aigu sur le e de tequila ; 2. flattait (le pluriel s'imposerait si l'expression et surtout la tequila n'était pas entourée de virgules) ; 3. Si le nom pis-aller prend un trait d'union, il n'en faut pas dans la locution adverbiale au pis aller ; 4. s'en mêlât ; 5. Quoi qu'il en fût ; 6. cherry (il ne peut s'agir du sherry, ce dernier étant le nom anglais... du xérès !) ; 7. ledit doit s'écrire en un seul mot.
À noter que la première faute n'en est plus vraiment une depuis que le Petit Robert 2009 a cautionné l'accent aigu.