On nous écrit...

< mardi 24 février 2004 >
Courrier

Excédé par une confusion maintes fois dénoncée dans ces colonnes, G.G., un lecteur de Quesnoy-sur-Deûle, nous a fait parvenir ce petit chef-d'œuvre d'humour. Nous avons attendu, pour le publier, que le problème redevienne d'actualité. C'est chose faite et il est à craindre que, ces jours prochains, notre lecteur n'ait à affronter de nouvelles bouffées d'adrénaline...

« Cher monsieur Dewaele,

Cette année encore, certains journalistes de la presse écrite, parlée ou télévisée, mal informés (c'est un comble), invitent leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs à établir leurs " déclarations d'impôts ", ce que ne demande absolument pas le fisc qui, en revanche, exige de la part des contribuables une " déclaration des revenus ".

Chaque fois que je lis ou entends " déclaration d'impôts ", soit, selon l'humeur du moment, je ne me sens plus dans mon assiette, je sombre dans l'abattement, soit, s'agissant de mon adrénaline, son taux est majoré et devient excédentaire d'environ 20 %.

Qu'on ne me taxe pas de faire pression sur une catégorie professionnelle, mais, par pitié, qu'on ne m'impose plus cette expression erronée, qu'on m'en dispense, qu'on m'en exonère !

Si d'aventure certains persévéraient dans l'entreprise que je dénonce ici, je suggère, quoique n'étant pas méchant de manière foncière, de les envoyer faire une retraite dans un immeuble isolé pour y effectuer des travaux, et ce à titre onéreux. Cela leur rappellera sans doute leurs dures années de pension, mais sera pour eux une expérience qui pourra constituer une plus-value.

Si cela ne suffisait toujours pas, il faudrait, je le crains, envisager la maison de redressement. »