Train-train, le retour
C'est en septembre, fredonnait l'homme à l'innamovible cravate à poix, que l'on peut vivre pour de vrai... Refermée, la parenthèse estivale ! Râturée, cette disgression que l'on n'avait fait mine de prendre pour le cœur du sujet : implaquable, le Monopoly de l'existence nous a renvoyé à la case départ, sans même que nous ayions eu droit aux deux cent euros promis par le réglement ! Mais pas oubliée pour autant : l'oxygène pure des cimes, la caresse enjoleuse des vagues, les crépuscules orange vifs nous escorteront longtemps sur les autoroutes embouteillés comme dans les couloirs passablement rebuttants du métro. De quoi traverser sans dommage les mois en « r » et survivre jusqu'aux prochaines vacances !
inamovible
cravate à pois
Raturée
digression
que l'on avait fait mine (aucune négation là-dedans !)
implacable
nous a renvoyés (accord logique de ce participe passé avec le COD nous qui le précède)
sans même que nous ayons eu droit
deux cents euros (cent prend la marque du pluriel quand, multiplié, il n'est pas suivi d'un autre adjectif numéral)
règlement
oxygène pur (le nom oxygène est du masculin)
enjôleuse
crépuscules orange vif (quand deux mots ou plus sont nécessaires pour qualifier une couleur, l'ensemble de la locution adjective reste invariable)
autoroutes embouteillées (le nom autoroute est du féminin)
rebutants