Boire ou écrire, pourquoi choisir ?
Toi qui, des plus conscienceusement, sue sang et eau sur cette embarassante dictée, saches que ce mois d'octobre, le dizième de l'année, est l'occasion rêvée d'invoquer Saint-Bruno ! Non pas, il va sans dire, l'auteur de ces lignes allambiquées et riches en guet-apens de toute espèce, mais bien plutôt celui que l'on célébre dans quelques jours, le 6 pour être précis. D'abord parce que l'intéressé était un clair, l'un des plus fins lettrés du Moyen Âge, qui enseigna longtemps la grammaire. Mais aussi parce qu'il fonda l'ordre des chartreux, depuis l'or passés maîtres dans la fabriquation de la liqueur que l'on s'est. Quoi de mieux, décidemment, pour oublier que le participe ne nous a pas livrés tous ses secrets ?
consciencieusement
sues (accord avec l'antécédent du relatif, le pronom de la deuxième personne du singulier toi)
embarrassante
sache (comme ceux des verbes du premier groupe, l'impératif de savoir ne se termine pas par un « s » à la deuxième personne du singulier)
dixième
saint Bruno (ni majuscule à saint ni trait d'union quand il s'agit de la personne elle-même)
alambiquées
guets-apens
célèbre
clerc
depuis lors
fabrication
que l'on sait
décidément
livré (le nous qui précède n'est pas COD du participe passé, mais complément d'objet second)