Ça va être du sport !

< avril-mai 2024 (H.-S. 133) >

Il ne reste plus qu’une centaine de jours pour que nous soyions fins prêts. Rappellons en effet que c’est le 26 juillet que sera donné le coup d’envoie des Jeux Olympiques, alors que plus d’un problème restent à règler. Celui de la sécurité aux premiers chefs, par nature peu concilliable avec le rêve d’une fête populaire ouverte tous azimuths. Ceux de l’hébergement et des transports ensuite, le réseau francillien, déjà exsangue en temps normal, étant plus que jamais menacé de saturation. Ne parlons pas de l’ardoise qui tente à s’allourdir d’heure en heure, ni des effets indésirables que tout cela induiera inexhorablement sur certains pans de l’activité économique. Mais puisque l’essentiel est de participer…

 

soyons

fin prêts (l'adjectif fin ne varie pas quand, comme ici, il tient lieu d'adverbe : on ne dirait pas d'une dame qu'elle est « fine prête »)

Rappelons

coup d'envoi

Jeux olympiques (Robert) ou jeux Olympiques (Larousse) : une seule majuscule en tout cas !

reste (à moins d'exprimer une action réciproque, le verbe qui suit plus d'un se met au singulier)

régler (accent aigu)

au premier chef (cette expression est toujours au singulier)

conciliable

tous azimuts

francilien

tend à (méfions-nous de la liaison : il s'agit du verbe tendre, et non de tenter !)

s'alourdir (un « l » seulement, quand, paradoxe, alléger en prend deux !)

induira (pas de « e » intermédiaire, ce verbe n'étant pas du premier groupe)

inexorablement