Quand la bise se prend un vent...

(Emmerin, 2018)

Si l'on en croit les on-dit que colporte plus d'un magazine de notre presse à sensation, la bise n'aurait décidément plus la cote au sein de nos entreprises ! D'abord, fût-ce à tort, elle est censée éparpiller façon puzzle des virus (trachéite, laryngite, bronchiolite, etc.) qui n'en demandaient pas tant. Ensuite, dans cette ère du soupçon que nous n'avons pas fini de traverser, un inoffensif bécot a tôt fait de devenir une pelle en bonne et due forme, plainte pour agression sexuelle en sus ! Surtout, par ces temps de contestation tous azimuts, ladite bise est synonyme de discrimination : seule la gent féminine, jusqu'aujourd'hui, s'y est vu astreindre. Dussent-ils par même passer pour mal léchés, les collègues mâles s'en sont toujours tenus, entre eux, au classique serrement de main, jugeant toute autre effusion malséante, voire inappropriée à leur orgueilleux statut.

Quoi qu'il arrive, les bisous resteront de mise à Emmerin, en tout cas pour celles et ceux qui, incessamment, monteront sur le podium. Avec la langue, française s'entend, c'est tout autre chose !

 

TEST

Écrivez sans vous tromper ces noms communs qui riment avec bise :

moïse, mouise, dialyse, psychanalyse, cytise.

Rendez chacun des noms communs qui suivent à leur genre, masculin ou féminin.

amiante, écritoire, moustiquaire, omoplate, testicule.