La rue piétonne, c'est le pied !
(Hazebrouck, 2016)
Qu'en ce jour voué à la musique vous ayez choisi d'affronter les écueils de la langue française est tout à votre honneur. Mais des éventuels fausses notes et couacs que vous pourriez commettre pour l'occasion, ne faites surtout pas un fromage : en l'occurrence, il ne saurait valoir ceux — neufchâtel, maroilles ou vieux-lille — que propose le taulier du magasin d'à côté, une crème de commerçant. N'allez pas davantage vous alourdir de dictionnaires ou de tableaux de conjugaison, l'affriolante Maison de la presse en regorge presque autant que de magazines ! Que vous éprouviez enfin le besoin de vous rasséréner après une correction où les déconvenues ne se seront pas fait attendre, le troquet quasi contigu vous pourvoira de tout ce qu'il faut pour oublier : le quatrième roi ne sera pas votre cousin et vous pourrez alors, votre tranquillité d'esprit recouvrée, vous mettre au diapason des accordéonistes, percussionnistes et autres joyeux drilles qui se baladent bruyamment dans les rues avoisinantes. Les giboulées du printemps sont mortes, vive la drache estivale !