La finale scolaire a eu lieu hier après-midi à Lille
La seule torture qui vaille :
celle des méninges !
Finale départementale scolaire 2004
(École supérieure de commerce, Lille)
dimanche 23 mai 2004
Les bourreaux ne comparaissent pas tous devant une cour martiale. Il en est même qui continuent à œuvrer en toute impunité. Les avanies que Bernard Pivot inflige à ses malheureuses victimes n'émeuvent guère, quand bien même des images circuleraient depuis près de vingt ans sur France 3. Michèle Balembois-Beauchemin, dont on connaît les atteintes répétées aux droits de l'homme (n'a-t-elle pas pris fait et cause pour la féminisation des noms de métiers ?), a été laissée en liberté ce samedi, en dépit d'une dictée aux difficultés... pyramidales !
L'auteur de ces lignes n'a pas été davantage inquiété pour avoir soumis quelque deux cents potaches du Nord à la question (un QCM, mais tout de même !). Il s'agissait pourtant là d'exactions au sens vrai du terme, dans la mesure où — les colonnes ci-contre en témoignent — l'on exigea beaucoup plus de ces infortunés que ne le fera jamais l'école. Mais la présence sur place de M. Dunoyer, inspecteur d'académie, indiquait assez que les coupables avaient agi sur ordre. Pis : que le scandale cesse bientôt (c'était en l'occurrence la dernière compétition scolaire organisée par le Crédit Agricole Nord de France puisque les Dicos d'or devraient prendre fin, en apothéose, à l'automne 2005) ne réjouit personne, tant s'en faut. C'est que cette torture-là, à l'inverse de ses sœurs infâmes, grandit plus qu'elle n'avilit : la maîtrise de la langue ne passe-t-elle pas par quelques souffrances ?