Vous trouverez ci-dessous quelques explications concernant les termes de la dictée en italique.
terril : Larousse vient tout juste de renoncer à la variante terri.
ne se sont-ils pas fait : comme il s’agissait d’un verbe pronominal, il fallait résister à la tentation d’accorder le participe avec le sujet ils, quand bien même l’auxiliaire serait être. C’est ici le c.o.d. qui compte, et il est placé après ledit participe (un devoir). Le pronom se est, pour sa part, un complément d’objet second, qui n’influe pas sur l’accord. Même raisonnement, un peu plus bas, pour enfoncé et confectionné.
constitués : l’accord se fait avec le c.o.d. gisements, placé avant le participe.
quoi qu’on en dise : quoique ne s’écrit en un mot que quand il est possible de le remplacer par bien que.
endogé, ée : « qui vit sous terre » (du grec endo, « en dedans », et gê, « terre »).
étai : il était évidemment question de la pièce servant à étayer, et non de l’été !
haveur : mine de rien (si l’on ose dire !), celui-là, qui entaillait la roche pour en faciliter l’abattage, vient de disparaître du Larousse.
micacé, ée : impossible d’opter ici pour mi-cassé... en raison du plus qu’aux trois quarts qui précède !
excédant, e : l’adjectif (« exaspérant, irritant »), ne s’écrit pas comme le substantif excédent.
lorry : wagonnet à ne pas confondre avec lori (perroquet) ou loris (primate).
gris foncé : quand un adjectif de couleur est suivi d’un mot qui le modifie, l’ensemble reste invariable.
chant du coke : et non du coq, contexte oblige...
raucher : c’était là la tâche du raucheur, lequel boisait et entretenait les galeries.
jais : pour les mêmes raisons, il valait mieux se défier ici du... premier jet !