N'écrivez pas :
presqu'à l'heure
samedi 27 septembre 2003
Obligatoire dans bon nombre de cas sur lesquels nous aurons probablement à revenir tôt ou tard, l'élision — cette substitution de l'apostrophe à une voyelle finale devant certains pronoms (il(s), elle(s), on), prépositions (à, en) ou articles (un, une) ayant quant à eux une voyelle pour initiale — se révèle la plupart du temps indésirable dans celui, ci-dessus évoqué, de l'adverbe presque : ce dernier en effet n'est censé s'élider que dans le terme presqu'île. Partant, il conviendra d'écrire, sans jamais user de l'apostrophe susdite : « presque à l'heure », « presque au même moment », « presque en même temps », « presque un seul ». Et cela en dépit de notre tendance, non moins regrettable que connue, à aller au plus pressé, dès lors que la prononciation nous semble sauvegardée !