Dites plutôt :

mille quatre cent quarante et... un

samedi 15 mars 2003

Reconnaissons très volontiers qu'à l'heure où se joue le sort du monde la discussion peut paraître byzantine. Mais puisque telle est notre humble mission, volons au secours des diplomates, Dominique de Villepin en tête, lesquels, entre autres dilemmes, ont déjà à affronter celui-ci : faut-il parler de la résolution quatorze cent quarante et un ou quatorze cent quarante et une ? Si l'on en croit les ouvrages qui font autorité, la première solution est de loin la plus orthodoxe. C'est ainsi qu'Adolphe Thomas écrit : « Après un nom féminin, un est naturellement invariable : page un, note un, strophe vingt et un, deux heures trente et un (mieux que trente et une). » Quant à la une qui retient toute l'attention de la gent journalistique, elle relève, pour sa part, de l'argot du métier !